SAINT-QUENTIN, UNE VILLE NOUVELLE AU DEFI DE LA TRANSFORMATION (3/10). Cet été, « Les Echos » retracent la saga de Saint-Quentin-en-Yvelines, née de l'utopie des villes nouvelles des années 1960.
Aujourd'hui très décrié, l'urbanisme sur dalle, issu de l'urbanisme de reconstruction de l'après-guerre, règne en maître dans les années 1960. Il a pour principe de séparer les fonctions, à commencer par celles des piétons et des voitures, renvoyés à des niveaux différents. Ses défauts - gigantisme, urbanisme froid et minéral, etc.
Ce délai supplémentaire se transforme en avantage pour les élus locaux. Ces derniers, beaucoup plus favorables à un urbanisme de type mixte, finiront par imposer leurs idées au cours des années 1980. Durant cette décennie, ils forcent l'établissement public d'aménagement à travailler avec eux. Une première s'agissant de la réalisation d'une ville nouvelle, opération étatique par excellence.
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