Découvrez comment la neuroplasticité peut vous aider à briser les habitudes alimentaires malsaines et à adopter de meilleurs réflexes.
Avez-vous parfois l'impression d'avoir eu les yeux plus gros que le ventre ? Vous aimeriez grignoter moins, mais il est difficile pour vous de faire taire la petite voix dans votre tête ou dans votre estomac (ou les deux) qui vous convainc, sur le moment, que cette part de gâteaux aux deux chocolats est la solution à tous vos problèmes ? Le cerveau a la capacité étonnante de s’ajuster à son environnement, de former de nouveaux circuits ainsi que de nouvelles habitudes.
C’est ce qu'on appelle la neuroplasticité. Le cerveau renouvelle constamment les neurones, des cellules qui fonctionnent comme un centre de données où sont stockés nos expériences, les situations auxquelles nous faisons face, nos pensées ainsi que nos faits et gestes. Nous activons de nouvelles voies dans ces neurones et dans leurs zones d’échanges d’informations appelées synapses. Comme le cerveau fonctionne en partie grâce à des signaux électriques, vous pouvez pour ainsi dire le programmer à penser différemment ou à s’adapter aux changements. Plus nous utilisons une voie neuronale, plus elle se renforce (et affaiblit les anciennes), ce qui pourrait expliquer pourquoi certains comportements nécessitent beaucoup de répétitions avant de devenir des habitudes. 'La principale mission du cerveau est de contrôler les fonctions de la quasi-totalité de notre organisme. Il envoie des alertes lorsque notre corps a besoin de quelque chose. Lorsque le corps a besoin d'hydratation, nous avons soif. Quand nous avons besoin d'énergie, nous avons faim. L'hypothalamus est le chef d’orchestre de la symphonie des divers systèmes dans notre organisme. Il régit, depuis le cerveau, les fonctions vitales et scanne notre corps en continu afin de ne louper aucun signe de faim. Il produit ensuite les molécules nécessaires à la communication dans tout l'organisme. L'estomac décèle l'épuisement causé par le manque de nourriture et fabrique une hormone responsable de la sensation de faim, appelée la ghréline. Alors pourquoi mange-t-on trop ? S’adonner à une activité agréable telle que l’ingestion de nourriture libère de la dopamine
NEUROPLASTICITÉ ALIMENTATION CERVEAU HABITUDES SANTÉ
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