Alors que l’Insee doit annoncer mardi matin l’ampleur du dérapage du déficit public en 2023, ce nouveau chiffre revu à la hausse fait peser un risque sur la trajectoire de désendettement du pays.
C’est peut-être le chiffre le plus attendu de ce début d’année 2024. Mardi matin, l’Insee doit dévoiler l’ampleur du déficit public en 2023, la différence entre les entrées et les sorties des caisses de l’État. Un pourcentage, initialement prévu à 4,9% du PIB, et qui sera «significativement» plus élevé selon le gouvernement.
Des critiques d’autant plus vives qu’Emmanuel Macron, qui ne manque pas une occasion de rappeler son engagement européen, ne respecte la règle des 3% du déficit public édictée par le traité de Maastricht. Ce dernier a beau ne pas avoir atteint son pic de 9% du PIB en 2020, année où la pandémie a balayé tous les dogmes, il repartirait à la hausse après deux années de baisse .