La fermeture potentielle de deux bases russes en Syrie, Tartous et Lattaquié, pourrait avoir des conséquences sur les objectifs stratégiques du Kremlin en Afrique. C’est toute son architecture sécuritaire sur le continent et au-delà que Moscou pourrait voir affaiblie.
en Syrie risque de provoquer une onde de choc dans toute la région méditerranéenne et jusqu’en Afrique centrale, estime la presse internationale. Cette dernière interroge ainsi les conséquences du changement de régime qui se profile pour le déploiement russe sur le continent africain. Deux villes du littoral syrien donnaient à la Russie cet accès si nécessaire et stratégique à la Méditerranée.
La ville de Tartous abrite en effet la seule base navale officielle russe en Méditerranée et à l’étranger. Cette base relie également les actifs russes de la mer Noire à la Méditerranée, rappelle l’, un think tank basé à Washington. Quant à la ville de Lattaquié, elle accueille la base aérienne russe de Khmeimim.
Moscou risque de perdre ses bases syriennes et ses voies d’approvisionnement africaines. Une analyse qui s’appuie notamment sur les images déversées sur les réseaux sociaux samedi 7 et dimanche 8 décembre qui montrent dans les deux villes, considérées comme loyales au régime alaouite, des Syriens en liesse déboulonnant les statues de Bachar El-Assad. Le président déchu avait pourtant été soutenu à bout de bras par Moscou.
“sont des centres de ravitaillement essentiels pour sa stratégie ambitieuse d’expansion de son influence militaire en Libye, en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale”Moscou a déployé des milliers de soldats et mercenaires en Afrique au cours des dernières années.
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