Le chef du groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS), Ahmad al-Chareh, a déclaré que la tenue d'élections en Syrie pourrait prendre jusqu'à quatre ans. Il a également appelé l'administration américaine à lever les sanctions contre la Syrie.
Chef du groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham ( HTS ), dirigeant de la coalition ayant renversé Bachar al-Assad le 8 décembre, a accordé un entretien à la chaîne saoudienne Al-Arabiya. Ahmad al-Chareh précise que l'organisation d' élections en Syrie pourrait prendre jusqu'à quatre ans, précisant que la rédaction d'une Constitution pourrait prendre trois ans. Le processus électoral pourrait prendre quatre ans, a affirmé le chef de HTS .
Il a ajouté qu'il serait nécessaire de 'réécrire la Constitution', une tâche qui pourrait prendre 'deux ou trois ans'. Le nouveau pouvoir espère une levée des sanctions par l'administration Trump Parmi les points évoqués lors de cet entretien : les sanctions imposées par les États-Unis. Ahmad al-Chareh a appelé l'administration du futur président américain, Donald Trump, à les lever. 'Les sanctions ont été imposées à la Syrie en raison des crimes commis par le régime contre des victimes', a-t-il déclaré. Et de poursuivre : 'Aujourd'hui, ce sont ces victimes qui ont renversé ce régime (...) les sanctions doivent donc être levées automatiquement. Nous espérons de la nouvelle administration américaine (...) que les sanctions seront levées sans devoir entamer de négociations.' Ahmad al-Chareh salue les 'intérêts stratégiques profonds entre la Syrie et la Russie' Ahmad al-Chareh, a salué dans cette interview les 'intérêts stratégiques profonds' entre la Syrie et la Russie, exprimant son désir de reconstruire la relation avec le principal allié du président déchu Bachar al-Assad. 'La Russie est un pays important (...) Il existe des intérêts stratégiques profonds entre la Russie et la Syrie', a affirmé le nouveau dirigeant syrien, précisant que 'tout l'armement syrien est d'origine russe et de nombreuses centrales électriques sont gérées par des experts russes'. 'Nous ne voulons pas que la Russie quitte la Syrie de la manière dont certains le souhaiteraient', a-t-il ajouté
Syrie HTS Élections Sanctions Russie
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