Un million de personnes ont défilé samedi dans les rues de Londres pour réclamer un deuxième référendum sur le Brexit. Mais ce n'est pas le...
Un million de personnes ont défilé samedi dans les rues de Londres pour réclamer un deuxième référendum sur le Brexit. Mais ce n'est pas le seul vent de contestation auquel a dû faire face ce week-end Theresa May. Car la révolte grondait chez les députés de son propre camp, et jusqu'au sein même de son gouvernement, pour obtenir sa tête.
L'objectif serait de la remplacer dans les jours qui viennent par un Premier ministre par intérim. Son bras droit europhile David Lidington aurait le soutien d'au moins six ministres. Le « Mail on Sunday » évoquait aussi le nom du Brexiter Michael Gove, actuellement ministre de l'Environnement.
A la veille du sommet de Bruxelles où elle a obtenu un report du Brexit jusqu'au 12 avril au moins, elle a fini de cabrer les députés en prononçant mercredi soir un discours télévisé aux accents populistes , où elle rejetait sur eux la responsabilité de l'impasse actuelle. Une manière, pensait-elle, d'accroître encore la pression pour arracher leur feu vert à son accord de retrait.
Le simple fait de demander un délai a ulcéré certains « Tories ». L'un d'entre eux, Peter Bone, l'a ainsi accusée, mercredi au Parlement, d'avoir « trahi le Peuple britannique » en repoussant la date du 29 mars. Elle avait pourtant promis aux Communes de la respecter à 108 reprises !
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