Dans une interview aux « Echos », Nicolas Namias, le patron du groupe BPCE, qui chapeaute les réseaux Banque Populaire et Caisse d'Epargne, détaille les ambitions de croissance de l'établissement bancaire pour les six prochaines années. Au menu : plus de diversification, des partenariats et des acquisitions.
Nicolas Namias a dévoilé, mercredi, un « plan de croissance et d'investissement » pour le groupe BPCE sur les six prochaines années.
Ce plan à long terme s'accompagne d'objectifs financiers fixés pour 2026, avec une croissance des revenus de 5 % par an sur la période, et un quasi-doublement du résultat net part du groupe à 5 milliards d'euros .Vous présentez un plan à six ans, pour 2030, avec une temporalité plus longue que d'habitude. Pourquoi ?
Comment concilier cet exercice de projection à très long terme avec l'incertitude politique, et donc économique, créée par l'annonce de la dissolution ? Ce plan 2030 met en avant des ambitions fortes en matière de croissance et de diversification. Le modèle BPCE est-il en train de changer ? Avec 71 milliards d'euros de fonds propres, nous sommes déjà l'une des banques les plus solides de la zone euro. D'ici à 2026, nous constituerons une marge de manoeuvre de 7 milliards d'euros de capital au-delà de notre cible de solvabilité, que nous pourrions utiliser en partie pour réaliser des acquisitions.Beaucoup des indicateurs commerciaux qui avaient été fixés à l'époque ont été remplis.
En matière d'IA, plus que la technologie, nous pensons que la valeur viendra de l'usage. C'est la raison de notre approche sélective, choisissant d'investir dans les domaines les plus créateurs de valeur. Nous comptons sur l'IA pour faciliter la vie de nos conseillers et pour enrichir l'expérience de nos clients, qui auront le choix d'une relation allant du 100 % physique en agence au 100 % digital, avec la possibilité de combiner les deux.
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