Si l’intoxication botulique reste rare, plusieurs cas ont été recensés ces dernières années, mettant en cause des conserves mal stérilisées, des aliments périmés ou même des injections de botox douteuses
cette semaine interpellent par leur rareté. Mais si ce type d’intoxication reste peu fréquent, il touche tout de même 20 à 30 personnes en France chaque année. Par le passé, plusieurs cas notables ont été médiatisés.Sept personnes ont été hospitalisées au CHU de Bordeaux pour intoxication rarissime à la toxine botulique.
Lors du procès contre le fabricant des conserves, qui s’est tenu en 2016 à Marseille, 11 victimes faisaient encore état de séquelles respiratoires. L’enquête a établi que les méthodes de stérilisation utilisées par l’artisan ne correspondaient pas à la réglementation en vigueur et que les pots n’étaient pas chauffés à une température assez élevée.
a indiqué avoir enregistré près de 67 cas de botulisme en Europe. Tous seraient liés à des injections gastriques de neurotoxine botulique, ou Botox , réalisées en Turquie et destinées à faire perdre du poids.
L’ECDC a mis en garde les patients ayant subi ce type d’intervention et déconseille vivement aux citoyens européens"d’avoir recours à ce genre de pratiques" proposées en Turquie. Les départements des hôpitaux incriminés ont quant à eux été suspendus de toute activité. Une enquête est en cours., Santé Publique France recensait 71 cas de botulisme en France entre 2013 et 2016, dont deux mortels.