Le putsch de Min Aung Hlaing serait motivé par ses intérêts économiques : le général a ses entrées dans deux conglomérats dont les activités lucratives sont dépendantes des décisions politiques du gouvernement.
Près de 300 millions d’euros. C’est la somme qui a été transférée quelques jours avant le coup d’Etat du 1er février au gouvernement birman par le Fonds monétaire international . Une aide internationale d’urgence destinée à faire face aux conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire provoquée par la pandémie de Covid-19.
estime le collectif Justice for Myanmar dans un rapport publié dimanche soir.
Son fils et sa fille sont eux aussi à la tête d’immenses et lucratives entreprises. L’ONG Transparency International classe régulièrement la Birmanie parmi les pays plus corrompus, autour de la 140e place sur 180. «soit négocier un départ à la retraite anticipé avec Aung San Suu Kyi, en demandant l’immunité pour lui et ses proches, soit entrer en politique»,