JPMorgan, Citigroup et Wells Fargo ont publié vendredi leurs résultats du premier trimestre, marqué par la crise bancaire. Ils ont bénéficié de la fuite des déposants des banques régionales et de l'inertie de leurs propres clients.
Le titre de JPMorgan Chase, la première banque américaine dirigée par Jamie Dimon, a gagné 7,55% vendredi.
Chez Wells Fargo, le RNI a crû de 45%, et chez Citigroup, de 23%. De plus, les traders de Citi ont su tirer parti de la volatilité suscitée par la crise bancaire et ont accru de 4% les revenus liés aux marchés obligataires, aux taux de change et aux matières premières, à 4,5 milliards de dollars.JPMorgan et consorts ont donc engrangé des profits grâce à l'inertie de leurs propres clients et à l'afflux des transfuges.
Une partie des dépôts ont aussi fui les banques dans leur ensemble, pour atterrir chez d'autres institutions financières. Ainsi, le géant de la gestion d'actifs BlackRock a annoncé vendredi avoir passé le seuil des 9.000 milliards de dollars d'actifs sous gestion. « De plus en plus de dépôts s'en vont et s'investissent dans les ETF et n'importe quelle forme de liquidités ou de fonds monétaires » et « ce type de dislocation va créer de plus en plus d'opportunités pour nous », a déclaré son patron Larry Fink.Pas de « credit crunch » pour l'instant
La bonne fortune des seigneurs de Wall Street risque de les faire passer pour des profiteurs de crise. Pressentant cela, les plus grandes banques ont collectivement
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