Avant, Ibrahim Abdelqadir vendait ses tomates à Khartoum. Depuis que la capitale soudanaise est à feu et à sang, il essaye de les écouler dans les villages alentour. Mais là, il faut vendre à perte à des déplacés sans le sou. Notre reportage ⤵️ AFP
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Non seulement le prix de l'essence a été multiplié par 20 depuis le début de la guerre le 15 avril, mais"plus aucun chauffeur routier ne veut aller à Khartoum et risquer de mourir ou de perdre son camion", dit-il. "On a un seul problème", dit-il à l'AFP."Il n'y a pas d'acheteurs" pour faire vivre le secteur agricole, qui représente près de 40% du PIB du Soudan et jusqu'à 80% des emplois dans les zones rurales, selon l'Ifad, le Fonds international de développement agricole.
Déjà l'ONU prévient que 2,5 millions de personnes supplémentaires auront faim quotidiennement si la guerre dure."On pensait que la guerre se terminerait rapidement, mais on dirait qu'on s'est bien trompés", se lamente M. Amine.Depuis que les combats ont éclaté entre les deux généraux rivaux, Abdel Fattah al-Burhane et Mohamed Hamdane Daglo, plus de 750 personnes sont mortes, 5.
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