Du 4 au 12 décembre, la cour d’assises spécialement composée au palais de justice de Paris se penche sur les accusés membres de la « djihadosphère » dans laquelle évoluait le terroriste qui a ôté la vie à Samuel Paty. Parmi eux, un certain Yusuf Cinar.
Il est le seul accusé du cercle de la « djihadosphère » gravitant autour d'Abdoullakh Anzorov à comparaître détenu. Yusuf Cinar , jeune homme mince de 22 ans aux cheveux longs maintenus par une queue-de-cheval et à la barbe taillée, garde la tête baissée dans le box en cette fin de cinquième semaine d’audience du procès de l’assassinat de Samuel Paty.
Tous les quatre sont poursuivis pour association de malfaiteurs terroriste et s’exposent à 30 ans de réclusion criminelle. De nationalité turque, Yusuf Cinar est né en 2002 à Évreux, dans l'Eure – ville où il a grandi dans une fratrie de trois garçons dont il est l’aîné.
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