Abdelhakim Sefrioui a assuré jeudi 7 novembre, devant la cour d’assises spéciale de Paris qui a examiné sa personnalité, n’avoir « aucun lien avec ce crime ». Ce militant pro palestinien a diffusé une vidéo très virulente contre Samuel Paty, cinq jours avant son assassinat par un islamiste radicalisé.
Dans les procès pour terrorisme, il y a des accusés qui, lors de leur toute première prise de parole, sont parfois bien en peine d’aligner trois mots de suite. Et puis, il y a ceux qui, une fois devant le micro, ont envie de dire tout et tout de suite. Comme si les mots retenus dans la solitude de la détention se libéraient d’un coup. Abdelhakim Sefrioui fait assurément partie de cette seconde catégorie d’accusés.
. Ses avocats ont déjà annoncé qu’ils demanderaient l’acquittement de ce militant islamiste propalestinien accusé d’avoir contribué à attiser la haine qui, en octobre 2020, s’est déversée sur les réseaux sociaux contre Samuel Paty.
« On avait une interdiction totale d’insulter les gens. Et de commettre des injustices. Notre père pouvait nous corriger pour cela »,Le président l’interroge ensuite sur sa perception de l’école publique qu’ont fréquentée ses trois enfants en primaire. Mais sans aller ensuite au collège, ni au lycée, Abdelhakim Sefrioui et son épouse ayant choisi de les scolariser à domicile via le Centre national d’enseignement à distance .
« Ce que j’aimais, c’est cette liberté d’expression, cette ambiance démocratique qu’on trouvait autour de nous »,
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