Après huit ans de gouvernement socialiste, les Portugais votent dimanche 10 mars lors d’élections législatives anticipées. Le parti de droite populiste Chega, troisième force politique du pays, qui séduit de plus en plus de jeunes, espère bien consolider son assise.
« Nous sommes antisystème. Contre celui établi par les partis traditionnels – centre droit et centre gauche – qui se partagent le pouvoir, se protègent depuis 50 ans et conduisent le Portugal à la stagnation et au déclin. »
« contre une politique installée dans un palais de cristal au sommet de la montagne et qui ne semble pas s’adresser aux personnes normales » , explique Riccardo Marchi, historien, spécialiste des mouvements d’extrême droite européens à l’université de Lisbonne.