Avant le début de la Pride de Paris, la coprésidente de l’Inter-LGBT rappelle quelques bonnes pratiques à observer dans le cortège en termes de droit à l’image, et des risques de diffusion de photos ou vidéos prises sans le consentement des personnes.
se retrouve sur des images, et que des proches l’aperçoivent, elle pourrait être contrainte à faire un coming out forcé.la marche de fierté, c’est impossible de contrôler les centaines de milliers de personnes qui viennent.
Ces recommandations sont expliquées sur les accréditations, mais aussi partagées sur les réseaux sociaux. Car cette logique s’applique à quiconque veut prendre une photo ou une vidéo dans le cortège. « Il y a un peu un accord tacite entre le photographe et les autres personnes : on est sur la voie publique, le photographe peut prendre en photo qui il souhaite et c’est à la personne qui ne veut pas de se manifester »« L’idée est d’inverser le phénomène. C’est un espace public, mais c’est aussi un espace communautaire. Par respect, il faut demander le consentement des personnes quand on les prend de près.
« Il n’y a quasiment jamais de problème. Mais ça peut arriver de temps en temps. En général, on désamorce et on retire la photo. C’est déjà arrivé qu’on nous demande de flouter des visages. Et on donne raison à la personne qui ne veut pas être visibilisée. »« On a rarement des retours sur la marche des fiertés. Mais ça peut arriver »c’est plus facile de reconnaître les gens.
« On dit toujours qu’il faut demander le pronom d’une personne, comment elle veut être appelée. Il faut respecter ce qu’elle dit afin d’éviter les écueils. Se faire mégenrer peut être très violent »« ne pas invisibiliser ceux qui sont là pour revendiquer ». « Ce n’est pas une fête innocente. On essaye de lui donner un atout politique.
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