Les présidents des groupes politiques n’ont pas remis en cause, mardi 26 septembre, la répartition des postes stratégiques à l’Assemblée nationale. La reconduite de deux vice-présidences du bureau au Rassemblement national agitait une partie des députés de la majorité depuis plusieurs semaines.
Sébastien Chenu et Hélène Laporte, ce qui avait suscité une vive polémique. Les autres vice-présidences avaient été distribuées à Valérie Rabault , Naïma Moutchou , Élodie Jacquier-Laforge et Caroline Fiat .Devant les parlementaires de la majorité réunis en intergroupe, mardi matin, la première ministre Élisabeth Borne a clos le débat, recommandant le statu quo.
« Si tout nous sépare des extrêmes - ils représentent à eux deux un tiers de nos députés, donc on ne peut pas les exclure de nos consultations, de nos institutions »« Pour autant nous continuerons à ne pas chercher des accords avec eux »« C’est un bon bureau parce qu’il respecte notre règlement, qui prévoit qu’il doit représenter les différentes sensibilités politiques »Si les deux cheffes du gouvernement...
« Il y a toute une stratégie de légitimation du Rassemblement national, pour lesquels on a pu faire des erreurs »en était une, a reconnu le président Renaissance de la commission des lois Sacha Houlié, samedi 23 septembre, sur France Culture.À gauche aussi, certains députés ont tenté de remettre le sujet sur la table.
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