'Abdelhakim Sefrioui et Brahim Chnina ne pouvaient ignorer faire de Samuel Paty une cible'en publiant des vidéos 'mensongère et haineuses', a estimé lundi 25 novembre une enquêtrice de la sous-direction de l'antiterrorisme devant la cour d'assises spéciale de Paris.
Des enquêteurs de l'antiterrorisme ont dressé lundi 25 novembre un portrait accablant d'Abdelhakim Sefrioui et Brahim Chnina, deux des principaux accusés au procès des personnes mises en cause dans l'assassinat de Samuel Paty, avant leur interrogatoire la semaine prochaine.
"Vous avez l'adresse et le nom du professeur pour dire Stop!", écrit Brahim Chnina sans préciser ce qu'il entend par "stop", poursuit l'enquêtrice. Des vidéos mises en scène Abdelhakim Sefrioui est un des premiers à contacter Brahim Chnina pour dénoncer le professeur "voyou". Le matin du 8 octobre, les deux hommes se retrouvent devant le collège.
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