À la tribune du forum de Dakar, carrefour diplomatique de la sécurité en Afrique qui vient de s’achever, le représentant à l’étranger du Mali, Abdoulaye Diop, s’est livré à une longue diatribe contre la France, qu’il accuse de "posture néo-coloniale" et d’avoir déstabilisé la région avec l’intervention militaire au Sahel. Une allocution qui, du moins en apparence, en dit long sur l'état des relations entre Paris et Bamako.
, la relation entre Paris et Bamako est glaciale. À la tribune du forum de Dakar, carrefour diplomatique de la sécurité en Afrique qui vient de s’achever, le ministre des Affaires étrangères du Mali s’est livré à une longue diatribe contre la France, qu’il accuse de"posture néo-coloniale" et d’avoir déstabilisé la région avec l’intervention militaire au Sahel.
s’est retrouvée à quelques mètres seulement d’Abdoulaye Diop, le ministre des Affaires étrangères du Mali. Sans qu’aucun échange ne soit relevé.Un possible rapprochement entre les deux pays envisagé Pas de politesse, ni même un croisement de regard, la relation entre les deux pays est frigorifiante. Du moins en apparence car en coulisses, de part et d’autres, on tente de préparer l’après ère glaciaire. Selon les informations d'Europe 1, les échanges noués de longue date par les deux pays au sein du monde du renseignement sont toujours actifs. Reste la volonté politique.
La partie française reste dubitative."Ils nous agressent avec des accusations qui n’existent pas", appuie-t-on, en référence à la plainte déposée par le Mali contre la France devant les Nations unies. Les putschistes jurent avoir la preuve que les Français auraient soi-disant armé des terroristes dans le Sahel. Une affirmation jamais étayée à ce jour.