Le spectacle de ces tortures ne doit pas l'emporter sur le respect qu'impose la mort, estime Allain Bougrain-Dubourg, militant de la cause animale et journaliste.
Un abîme de perplexité, une incompréhension et surtout un dégoût. C’est ce qui me vient à l’esprit lorsque l’arène met la lumière sur la bête en sursis. Comment l’agonie offerte en spectacle peut-elle l’emporter sur le respect qu’impose la mort ? L’aplomb des aficionados me laisse incrédule. La République n’est guère plus rationnelle.
« le fait, publiquement ou non, d’exercer des sévices graves ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende »« lorsqu’une tradition locale ininterrompue peut être invoquée »