Un homme d'origine égyptienne a été condamné à cinq ans de prison pour des agressions sexuelles commises dans les transports en commun franciliens entre 2019 et 2024. Son modus operandi consistait à se masturber sur des femmes pendant les heures de pointe. Le prévenu devra également verser 3 000 euros de dommages et intérêts à chaque victime et est interdit à vie du territoire français.
Un homme de 44 ans, originaire d'Égypte, a été jugé jeudi pour des actes d'agression sexuelle commis dans les transports en commun franciliens, selon Le Parisien. Son modus operandi était toujours le même lors de chaque agression, commises entre 2019 et 2024 : il se masturubait sur des femmes dans les transports en commun, pendant les heures de pointe.
Appréhendé en décembre 2024 à la station Trocadéro, il a été condamné à cinq ans de prison, accompagné d'une interdiction définitive du territoire français. Il a également été inscrit au fichier des auteurs d'agressions sexuelles (Fijais). \Malgré une première plainte déposée en 2010, il n'a été identifié qu'en 2024 grâce au signalement d'une jeune femme de 25 ans. Elle l'avait surpris en flagrant délit dans le RER, avant de signaler l'incident aux agents de sécurité. Les enquêteurs ont ensuite établi une corrélation entre son ADN, présent dans les fichiers depuis 2010, et d'autres cas similaires. Sept femmes ont déposé plainte contre lui, mais le tribunal estime que le nombre de victimes pourrait être plus élevé. Les conséquences psychologiques et physiques pour ces femmes, âgées de 19 à 58 ans, sont profondes : stress post-traumatique, cauchemars et modifications drastiques de leurs habitudes de transport. Certaines ont dû quitter l'Île-de-France ou abandonner leurs études. « Votre action a détruit ma vie », a écrit une victime, absente lors du procès. \Devant le tribunal, le prévenu a exprimé des regrets via un traducteur et a tenté de se justifier. L'homme devra également payer la somme de 3 000 euros de dommages et intérêts à chaque partie civile. « La peine est aussi là pour dire à toutes ces femmes qu'elles ont eu raison de mobiliser leur courage pour porter plainte », a déclaré le procureur.
AGRESION SEXUELLE TRANSPORT EN COMMUN PARIS EGYPTIEN CONDAMNATION
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