Englué dans la crise sanitaire, le secteur aérien espère retourner à un trafic normal vers 2024. Mais faudra-t-il repartir comme avant ? Dans un rapport, le think-tank The Shift projet et le collectif Supaero-Dec
et la nécessité de limiter le réchauffement climatique à + 2 °C d’ici à 2100. C’est toute la proposition du rapport que publient ce mercredi The Shift Project et Supaéro-Decarbo.
Cela passe déjà par la définition d’un budget carbone pour le transport aérien. « C’est-à-dire une quantité d’émissions de CO2 à ne pas dépasser jusqu’à 2050 et qu’une instance internationale, comme , serait chargée de faire respecter, indique Grégoire Carpentier, cofondateur avec Olivier Del Bucchia de Supaero-Decarbo. C’est ce qui manque aujourd’hui. »le quota d’émissions mondiales de CO2 à ne pas dépasser, entre 2018 et 2100, pour contenir le réchauffement climatique sous les + 2 °C. Tous secteurs confondus.
Reste à savoir si les promesses d’avions verts permettront de tenir cette limite de 21,6 GtCO2. Pour ce faire, le rapport a étudié un scénario très optimiste, intitulé « Maverick ». Ici, la croissance du trafic se rétablit à 4 % par an à partir de 2024, comme le projetait avant crise l’Iata.