A l’ENS-Lyon, «aucune des agressions n’est un accident» Enquête Libe ⤵️
«Libération» s’est entretenu avec quinze étudiants et membres du personnel de l’ENS-Lyon qui dénoncent l’inertie de leur administration pour prévenir les violences sexistes et sexuelles et prendre en charge les victimes. Quatre d’entre elles accusent des étudiants de violences sexuelles ou physiques, et une ancienne étudiante accuse un enseignant, toujours en poste, de harcèlement sexuel.
Il flotte comme un parfum de fête, ce 20 mai au soir, sur le campus de l’Ecole normale supérieure Lyon, l’une des grandes écoles les plus sélectives de France. A la fin du premier confinement, les élèves sont de retour pour quelques semaines et certains assistent à une représentation théâtrale en extérieur. La soirée se poursuit dans les jardins entre une cinquantaine d’étudiants.